Témoignages
Les mots me manquent. Anouk est probablement l’élève pour qui je suis le plus fier dans ma carrière. Elle a une force intérieur extraordinaire et vous savez pourquoi? Grâce à la force de la famille. Vous , parents ainsi que ses sœurs. Vous faites vraiment la différence dans la vie de vos enfants.
Daniel St-Jacques. TES
Témoignage anonyme
Ma commande est passée et je vais tellement le porter, il est tout ce que je suis et ce que je veux être. Pas toujours simple de souffrir de santé mentale. Vraiment bravo, enfin vous faites tout une différence.
Témoignage M. Luc Bertrand
Merci Patricia! Dites à Anouk qu'elle est très courageuse pour être passée à travers cette intimidation, en secondaire 2. Moi aussi, ce fut une période extrêmement difficile, au point que j'ai fini ma session de secondaire 2 à l'Hôpital de Montréal pour Enfants, car je ne mangeais plus et mon poids était descendu aussi bas que 68 lb - à 14 ans! Ce fut un "trou noir" de ma 5e année jusque vers la fin de mon secondaire 3, à l'École St-Jude, Marguerite-Bourgeois et la polyvalente LPP. Des 6e année m'attendaient après la fin des classes pour m'intimider pendant mon chemin de retour. Je cherchais à ne jamais passer par le même chemin. J'étais dernier de classe en éducation physique et personne ne voulait m'avoir dans son équipe. Le prof devait m'imposer car les capitaines viraient de bord quand il ne restait plus que moi de non choisi. J'étais terrifié quand arrivait ce cours! Au moins, Anouk était très active, en parascolaire, en chantant, en faisant de la danse et des arts martiaux, ce qui a dû lui donner de la confiance en soi. Moi, malheureusement, je n'ai pas fini mon premier cours de judo, dans lequel mon père m'avait inscrit, car je n'étais plus capable de me lever juste à pratiquer les chutes!
En secondaire 2, ce fut pire que pire. Arriver dans la grosse polyvalente de 2 000 élèves s'est avéré un choc énorme. Tous mes amis de Marguerite-Bourgeois ou St-Jude étaient inscrits à un autre programme ou dans un collège privé, donc étant seul et sans amis, j'ai dû devenir un rat de bibliothèque, mon seul refuge pour fuir mes bourreaux...Je me console aujourd'hui en me disant que je suis toujours actif, à 61 ans, en faisant du patin à roues alignées et en jouant dans une équipe récréative de soccer, alors que mes bourreaux sont probablement bedonnants ou ont peut-être changé.........En m'excusant pour la longueur du roman, je tenais à féliciter votre fille pour le courage qu'elle a fait preuve pour passer à travers cet enfer et pour sa géniale initiative de chandail pour inviter au dialogue sur la santé mentale. Et merci infiniment pour le soutien et l'écoute que vous lui avez manifestée, sans chercher à la juger!