Anouk

 

L’histoire commence par une mauvaise note et se poursuit par de l’intimidation.
Pendant 1 mois, Anouk gardait pour elle ce qu’elle vivait. Nous avions des doutes, mais aucune réponse. Les douleurs au ventre étaient intenses. Des larmes, des cris et de la panique accompagnaient les maux. Une visite à l’hôpital pour connaitre les raisons de ces maux de ventre. Elle ne pouvait même plus se rendre à l’école, elle s’en rendait malade. À proximité de l’établissement les maux de ventre augmentaient, les cris et les pleurs revenaient. L’ambiance était insoutenable.
Un jour, un être humain magnifique se joint à notre « équipe ». Monsieur Daniel, l’éducateur spécialisé de l’école. Il savait comment réconforter Anouk. Il savait lui parler et faire en sorte de lui trouver des stratégies pour l’école. Il lui téléphonait à tous les jours.
Nous faisons aussi la découverte de madame Marie-Pierre, psychologue. Elle savait comment faire baisser le « grand mammouth » d’Anouk. Elle était en mesure de l’aider pour identifier ses peurs. Malgré l’accompagnement, les crises étaient de plus en plus fortes.
Les rencontres chez le pédiatre étaient de plus en plus rapprochées pour essayer de calmer la situation. Le docteur St-Aubin fut d’une très grande aide.
Les sœurs d’Anouk étaient empathiques envers la situation. Il n’y avait aucun commentaire sur les cris et les pleurs. Toute la famille essayait, tant bien que mal, de faire tout ce qui était en leur pouvoir pour faire en sorte qu’Anouk se sente bien.
Après 6 mois d’absence à l’école, des plans d’intervention pour un retour progressif en classe, une médication et plus d’une vingtaine de visite chez la psychologue, Anouk prenait du mieux. En avril 2021, la lumière aboutit au bout du tunnel et Anouk retourne en classe, une période à la fois. En mai 2021, les rencontres avec Mme. Marie-Pierre se terminent.
En août 2021, Anouk fait la rencontre de Laurence, psychoéducatrice. Elles ont vraiment connecté. Elle était jeune et Anouk se sentait à l’aise avec elle.  Elles discutaient. Elles évaluaient différentes situations et jumelaient des stratégies pour y faire face.
Anouk est maintenant capable d’utiliser ses stratégies par elle-même. La partie n’est pas gagnée, et nous ne prenons rien pour acquis. Nous avançons un jour à la fois. 
Le projet « UN VÊTEMENT POUR JASER » veut permettre à d’autres jeunes de trouver un     M. Daniel, une Mme. Marie-Pierre, un doc St-Aubin, une Laurence, une famille et des sœurs à l’écoute. En équipe, tout est possible. Tout commence par une discussion.